LA CROIX DE BETHLEHEM
Les croix (9,5x5) sont en bois d'olivier de Terre Sainte, confectionnées par des artisans de Bethléem qui vivent de ce travail. Nous soutenons ainsi la présence des chrétiens en Terre Sainte.
Différentes inscriptions peuvent être proposées : O Crux Ave, Bethlehem, la flamme, le rameau de la paix. Elles peuvent être aussi livrées avec une autre mention à partir d’une commande de 500 croix.
Chaque croix est unique. Un cordon, fait par les femmes de Bethlehem, peut être rajouté.
On peut inscrire à l’arrière de chaque croix avec un feutre indélébile le nom de la personne à qui on l’offre, par exemple. Ou la date du baptême, de la première communion. Elle peut servir de signe de ralliement pour un groupe, être un moyen d’évangélisation, ou donnée aux parrains et marraines de baptême, de première communion ou de confirmation pour leur rappeler leur engagement.
DAS BETHLEHEM KREUZ
Die Kreuze (9,5x5) sind aus Olivenholz aus dem Heiligen Land gefertigt, hergestellt von Handwerkern in Bethlehem, die von dieser Arbeit leben. Auf diese Weise unterstützen wir die Präsenz der Christen im Heiligen Land.
Es gibt verschiedene Möglichkeiten der Inschrift: O Crux Ave, Bethlehem...
Jedes Kreuz ist einzigartig und es mit kleinen Löchern versehen, so dass eine Kordel daran befestigt werden kann und z.B. als Erstkommunionkreuz dient. Der Name der Person, der das Kreuz geschenkt wird, kann z. B. mit einem unauslöschlichen Marker auf die Rückseite jedes Kreuzes geschrieben werden. Oder das Datum der Taufe, der Erstkommunion...
LA CROCE DI BETHLEHEM
Le croci (9,5x5x5) sono realizzate in legno d'ulivo della Terra Santa, create da artigiani di Betlemme che vivono di questo lavoro. In questo modo sosteniamo la presenza dei cristiani in Terra Santa.
Ci sono diverse possibilità di iscrizione: O Crux Ave, Bethlehem...
Ogni croce è unica, con un piccolo foro, in modo da potervi attaccare una cordicella che funga da croce per la Prima Comunione, ad esempio. Inoitre, il nome della persona a cui viene donata la croce et la date del Battesimo e della Prima Comunione, possono essere scritti sul retro di ogni croce con iun pennarello indelebile.
La Croix, réalité et symbole
Ce qui était pour les contemporains de Jésus l’un des supplices les plus horribles est devenu le signe chrétien par excellence. Représenté de façon plus ou moins réaliste ou symbolique par de nombreux artistes depuis les origines de l’Église, porté avec fierté comme un insigne de foi, tracé sur le corps ou d’autres objets physiques ou matériels, elle est omniprésente comme expression de la foi. Elle dit tout de l’amour de Dieu pour les hommes.
Le Moyen-Age nous a surtout habitués à considérer les souffrances de Jésus, condamné à ce supplice dégradant réservé aux esclaves révoltés. Terrible résumé des souffrances du corps et de l’âme, le Fils de l’Homme s’est ainsi rendu proche de tous ceux que la vie malmène. Ils ont de tous temps trouvé réconfort et courage en voyant à quel point Jésus a voulu librement partager toute peine dans un acte d’amour qui rachète l’injustice par l’innocence offerte en sacrifice. Car ce n’est pas la souffrance en elle-même qui a de la valeur : c’est l’amour qu’elle exprime mystérieusement, le pardon qui en est le fruit, la miséricorde qui rétablit l’équilibre face à la folie meurtrière des hommes.
Le monde tel qu’il est depuis la faute d’Adam est dur et violent. Nous sommes habités par de nombreuses peurs. L’épidémie que nous vivons nous a rappelé que nous ne maîtrisons pas tout, et en particulier la mort, qu’une société sans Dieu a refoulé dans une sorte de déni. La croix nous montre quel sens elle peut avoir depuis que cet Homme qui était Dieu l’a prise à bras-le-corps. Tout ce qui nous fait peur Lui est arrivé le Vendredi-Saint, ce jour où le vieux monde a pris fin pour nous ouvrir un monde nouveau. Ce qui était la fin de tout –« Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ? »- devient abandon volontaire entre les mains du Père pour une vie qui ne peut pas mourir auprès de Lui : « Père, entre tes mains… »
Et comme le dit le cardinal Journet : « Il transforme ce supplice horrible en sacrifice adorable. » Comme le Verbe de Dieu, Jésus, ne s’incarne que pour mourir et ressusciter, Il ne consent à son Corps brisé et son Sang versé que pour nous les donner, et c’est la Sainte Eucharistie, célébrée par Lui le soir du Jeudi-Saint pour la première fois, anticipant le don total du lendemain. Quand nous communions, nous recevons son amour qui nous rend capables, à notre tour de nous donner au Père et à ceux qu’Il aime. Cette offrande peut s’exprimer aussi, simplement et à tout moment, par la croix que nous tenons dans nos mains et la prière qui l’accompagne : si une souffrance, quelle qu’elle soit, n’est pas offerte, elle nous écrase et nous replie sur nous-mêmes et nos limites ; si nous la déposons au pied de la croix par notre prière, en la joignant aux souffrances parfaites de Jésus, elle L’aide à sauver le monde aujourd’hui.
Oui, la croix est un grand mystère. Nous n’aurions certainement pas imaginé un tel moyen pour manifester l’amour. Mais Dieu est grand et généreux jusque-là, ce qui est une folie pour notre humanité limitée. Rendons-Lui grâce pour ce don ineffable et rejoignons-Le de la crèche à la Croix, et de la Croix à la gloire. P. Benoît Marie
La croix ne peut «qu'exprimer l’amour»
Les chrétiens ont la responsabilité de semer des «graines d’amour» non pas avec «des mots qui s’envolent, mais avec des exemples concrets», a expliqué le pape François le 21 mars 2021.
Ceux qui, aujourd’hui encore, veulent «voir Jésus», venant peut-être de pays et de cultures où le christianisme est peu connu, «que voient-ils avant tout?», a interrogé le pontife: le crucifix. Le signe de la croix est devenu au fil des siècles «l’emblème par excellence» des chrétiens, a-t-il souligné. Dans les églises, dans les maisons des chrétiens, et même porté sur son propre corps.
«L’important est que le signe soit cohérent avec l’Évangile»: la «croix ne peut qu’exprimer l’amour», le service, le don de soi sans réserve: c’est seulement ainsi qu’elle est vraiment «arbre de vie», de vie surabondante. Une grande responsabilité incombe alors aux chrétiens. «Nous aussi, nous devons répondre par le témoignage d’une vie qui se donne dans le service».
La vie « germe » dans l’épreuve et la solitude
Il s’agit donc de semer des «graines d’amour» non pas avec «des mots qui s’envolent, mais avec des exemples concrets», simples et courageux. Ensuite, le Seigneur, avec sa grâce, fait porter du fruit, même lorsque le sol est «sec à cause des incompréhensions», des difficultés ou des persécutions, a-t-il assuré.
C’est précisément à ce moment-là, a déclaré le pape, dans l’épreuve et la solitude que la graine meurt, que la vie «germe» pour produire des fruits mûrs en son temps. Il est ainsi possible selon lui faire l’expérience de la joie et de la véritable fécondité de l’amour dans l’imbrication de la mort et de la vie. (cath.ch/imedia/ah/rz)